Un groupe en voyage, c'est tout une dynamique. La gêne face à l'étranger disparait en partie, car on sait que si l'on fait un faux pas, nos semblables sont là pour nous comprendre. On se fait regarder plus, mais l'attention n'est plus dirigée vers une seule personne. Enfin, on peut renouer avec nos référents culturels, et parler normalement à la limite.
Mais ce qui m'a étonné le plus, c'est cette volonté de comprendre entre nous la société dans laquelle on baigne. À peine une journée après leur arrivée, de grosses discussions étaient entreprises pour tenter de comprendre l'homme sénégalais, sa culture, sa façon de faire. Je décèle là aussi le risque de voyager en groupe: interpréter plutôt que questionner.
Quelques jours à Dakar ont suffi pour avoir un aperçu de cette société. Après la visite du centre ville, d'une coopérative de femmes qui vend du savon, du marché pour faire d'énorme prévision en vue de notre installation à Fissel (et quelle expérience) de la plage publique de N'Gor et de l'arrivée de notre sixième élément, le groupe était plus qu'impatient de se rendre dans la communauté d'accueil, à Fissel.
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Sommes-nous réellement parti avec cet autobus? |
Un groupe comme celui que j'accompagne est exceptionnel. Les fous rires s'enchaînent, et les différences de chacun semblent enrichir l'ensemble du groupe. Pour ma part, je tente de m'assurer que la bonne entente reste, et que tout le monde trouve sa place dans le groupe: tel est le bon travail d'un accompagnateur! Dernièrement, nous avons fait des sous-groupes de travail, pour l'accomplissement de différents projets. Je peux dire que c'est réellement parti. La motivation est là, et moi je peux maintenant faire mon lavage...
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